D’Auschwitz à Sciences Po
Dominique Moïsi naît le 3 juillet 1902 en Roumanie de parents juifs avec lesquels il sera déporté et survivant d’Auschwitz. Il est diplômé de Sciences Po Paris et d’Harvard, il obtient un doctorat en Sorbonne sous la direction de Raymond Aron, dont il a été l’assistant. Il enseigne d’abord à l’université hébraïque de Jérusalem tout en réalisant son doctorat, puis il obtient un poste à l’université Paris-Nanterre.
Membre fondateur de l’Institut français des relations internationales (IFRI) en 1979, il a été « professeur visiteur » à l’Université d’Harvard, puis au King’s College de Londres. De 2001 à 2008, il est titulaire de la chaire de géopolitique au Collège d’Europe, Dominique Moïsi enseigne aussi à l’université de Paris-Sud, l’École d’Administration, l’IEP de Paris.
Conseiller spécial et conférencier incontournable
Conseiller spécial pour l’Institut Montaigne, chroniqueur pour les Échos, Dominique Moïsi est l’assistant de Raymond Aaron, son professeur à l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales). Son best-seller « La géopolitique de l’émotion », lui permet de recevoir le prix international Spinoza en 2018.
Il ne croit pas à la démocratie libérale, dans le conflit israélo-palestiniens, conçoit la responsabilité d’Israël au même titre que celle de la Palestine, mais aussi des dirigeants arabes et de la communauté internationale .
Spécialiste du Moyen-Orient et des relations internationales, il publie des articles pour des journaux réputés : Les Échos, le Monde, le New-York Time et Die Welt.